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Vers un avenir meilleur
(projet de livre)

~ dont voici l'Introduction ~

Nous sommes en avril 2020. Un nouveau virus a été détecté en Chine, durant le mois de janvier. Ce terrible virus, appelé « coronavirus », ou encore « Covid-19 », a répandu la peur dans les pays du monde entier. D'où vient réellement ce virus ? Est-il d'origine naturelle ? Ou bien a-t-il été créé par un esprit maléfique, afin d'éliminer les populations faibles, pauvres, les personnes âgées ?

Toujours est-il que ce virus a bloqué l'activité humaine dans de nombreux pays. Il a bouleversé la vie de millions d'individus. Qui veut sciemment répandre la peur dans le monde ? Les « puissants », du moins ceux qui se croient puissants, ceux qui sont à l'abri du besoin, les nantis. À qui ce crime profite-t-il ? Ce sont autant de questions que l'on se pose naturellement dans une telle situation.

Le confinement des gens va finir par les rendre fous. Surtout ceux qui vivent dans des grandes villes, dans des appartements exigus. Déjà le nombre de femmes battues a augmenté dans des proportions inhabituelles. La violence augmente de jour en jour. Les gens sont surveillés, parfois par des drônes. On n'a même plus le droit d'aller respirer l'air pur des parcs qui sont fermés. Qui veut nous empêcher de vivre, ce qui est le droit le plus fondamental de l'être humain.

est l'amour dans tout cela. A-t-il disparu de cette belle planète qu'est la Terre ? L'amour, prôné par toutes les religions positives.

Tiens, la religion, parlons-en : si elle apporte du réconfort à de grands nombres de personnes, elle est aussi facteur de division. On a pu le voir dans notre histoire : les guerres de religion ne sont pas si éloignées que l'on ne croit.
est la TOLÉRANCE ? Facteur primaire pour une vie dans un monde globalisé. Le racisme sévit à tous les coins de rues. Les policiers et gendarmes commettent des actes racistes envers leurs semblables. Souvent impunément. Car le peuple est asservi, dans presque tous les pays du monde. On entend dire, en France : « la différence entre toi et moi, c'est que toi t'es noir, et que moi je suis blanc ». Horreur ! Le blanc n'est pas supérieur au noir, ni aux arabes, ni aux juifs. Sommes-nous si bêtes, au 21° siècle, de penser qu'une race est meilleure qu'une autre ? Il y a déjà assez de barrières comme ça, des barrières sociales, culturelles, etc... Quand vivrons nous en harmonie les uns les autres, et en harmonie avec notre milieu naturel. Quand ils sont sur les stades de foot, on aime bien les « étrangers », mais pas quand on les croise au supermarché. Pourquoi tant de bêtises, d'enfantillages ? On les jalouse, parce qu'ils ont mieux réussi que nous. Mais, eux, ils travaillent aussi pour gagner leur pain.

L'homme se croit tout permis. Mais si ça continue, la Nature reprendra ses droits. Tsunamis, tempêtes, ouragans, cyclones, inondations, canicules, sécheresses. La Nature a déjà commencé sa vengeance. On ne saccage pas des forêts entières sous prétexte de s'enrichir. On ne pollue pas le milieu naturel impunément.
Une poignée de gens nantis possède des fortunes basées sur la souffrance de millions d'individus asservis, presque réduit à l'esclavage. On ne pense plus qu'au pognon, au fric, à l'argent qu'on va se faire facilement, sans rien faire de ses 10 doigts, simplement en jouant en bourse.

On a complètement dénaturé le travail de l'homme parce qu'on ne raisonne qu'en termes de rentabilité, de vitesse, de profits. On chronomètre les ouvriers qui n'ont que tant de temps pour effectuer telle tâche. C'est l'esclavage moderne. Encore, quand il y a du travail, parce qu'avec ce satané virus, et sa mauvaise gestion par les nantis, le chômage, déjà élevé, ne cesse d'augmenter.

Face à l'animal, l'homme devrait avoir honte de se comporter comme il le fait. Violences, torture, meurtres. L'animal, s'il est prédateur, tue par nécessité, pour se nourrir; mais l'homme tue par plaisir, parce qu'il se croit le plus fort, qu'il pète plus haut que son cul.

Alors, comment se tirer de cette situation, qui devient insupportable ? Quoi faire, et, comment le faire. Parce qu'il est temps de réagir positivement à cette situation. La solution passe par une nouvelle façon de vivre, de vivre ensemble, intelligemment. Les inégalités sont arrivées à un niveau trop élevé.

C'est ce que je me propose d'exposer ici.

Parce qu'il est encore temps de s'en tirer sans trop de dégâts. Laisser un monde vivable pour nos enfants et petits-enfants, qui eux, n'ont rien demandé. Ils n'aspirent qu'à vivre, et vivre bien, heureux, dans la joie et la sécurité.

Remerciements

Préambule

Seul l’amour pourra nous sauver

Quelles sont les entraves à l'amour ? Elles sont nombreuses.

Entre autres les divisions, qu’elles soient
sociales, ethniques, religieuses, linguistiques, et autres

Chapitre 1 – Bienveillance et démocratie

Il me semble important, lorsque l'on vit en société, d'être respectueux des personnes qui nous entourent, d'être bienveillant envers elles. Que ce soit nos enfants, nos parents, les gens que nous croisons dans la rue, sur les marchés, dans les centres commerciaux, à l'usine, au bureau, ou encore sur les routes.

Faire du bien aux autres, c'est aussi se faire du bien à soi-même car il n'y a guère de différence entre nous et les autres. Nous formons un tout. Donner des signes de bienveillance, qui est une forme d'amour, cela nous fait du bien, et cela fait du bien à la personne qui les reçoit. On pourrait citer des tas d'exemples :

En matière de politique, en France, nous avons la chance de vivre, encore, dans une démocratie, encore que l'on pourrait en douter par les temps qui courent.
Qu'est-ce qu'une démocratie ? C'est une forme de gouvernement dans laquelle la souveraineté appartient au peuple. Le peuple est libre d'aller et venir comme bon lui semble, dans la mesure où chacun se respecte soi-même, et respecte les autres. Le peuple élit ses représentants politiques afin qu'ils s'occupent de bien gérer le pays (que ce soit en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne, dans tous les pays d'Europe, et dans d'autres pays du monde comme les pays d'Amérique, etc...). Les individus sont libres d'après la constitution : les hommes naissent libres et égaux en droits. Liberté, Égalité, et Fraternité : tels sont les maîtres mots de la constitution. Que l'on soit noir, blanc, jaune, nous avons les mêmes droits, et le droit fondamental de vivre notre vie, de penser, parler, agir en toute liberté. Tant que cela ne trouble pas « l'ordre public », c'est-à-dire qu'il y a certaines limites à ne pas dépasser. Sinon, ce serait l'anarchie, et il faut toujours se méfier des extrêmes, aussi bien à « gauche » qu'à « droite ».
Ces mots « gauche » et « droite » me semblent un peu désuets, ne trouvez-vous pas ? Ils appartiennent à un passé fait de divisions politiques diverses. Et là, on touche à un point important en matière de politique : elle peut être un facteur de division entre les hommes. Ce qui engendre inévitablement des bagarres. Bagarres entre les gens de droite et les gens de gauche. Des personnes avides de pouvoir rêvent de devenir ceci ou cela, maire, député, ministre, sénateur, président de la république, et que sais-je encore. Parce que le pouvoir est une drogue, c'est la sublimation du « moi je », et puis il y a beaucoup d'argent à gagner. Alors on se lance dans la politique, ou dans d'autres domaines tels que la bourse, pour « gravir les échelons », devenir « supérieur », voler au-dessus du peuple que l'on méprise.
Mais ne soyons pas pessimiste. J'ose espérer qu'il existe encore de bons présidents, de bons patrons, et de bons responsables politiques ou autres. Oui, un « bon patron », ça existe, un patron qui se préoccupe du bien-être de ses employés, plus que de son bien-être à soi. Ça, c'est un patron. Un vrai patron, qui a des couilles au cul, si vous voyez ce que je veux dire. Un bon patron, qui embauche, et qui prend soin de ses employés, qui leur donne des primes pour les encourager à bien faire leur boulot. Et les employés le savent, ils sentent que c'est un bon patron. Et tout marche comme sur des roulettes parce qu'il règne une bonne ambiance : les employés ne sont pas bousculés, ils sont respectés, appréciés, chacun à sa juste valeur. Résultat : les employés sont heureux, et le patron aussi. Ils sont fiers de leur travail, et le font avec amour, ils donnent tout ce qu'ils peuvent parce qu'ils savent que la paye (et la prime) viendra les récompenser de leurs efforts quotidiens. Du coup, après le travail, ils rentrent calmes et satisfaits à la maison, le soir, et leur vie familiale s'en trouve améliorée.

Chapitre 2 – Libération de l'énergie de l'amour

Nous , êtres humains, sommes arrivés au « sommet » de l'évolution physiologique. C'est ce que nous croyons. Mais c'est faux. Les animaux, les arbres, les plantes, les fleurs sauvages, les montagnes, les forêts, les océans sont aussi arrivé(e)s au « sommet » de leur évolution. Car il n'y a guère de différence entre tout cela.
Une grande force vitale anime la Nature et tous ses habitants. Une force vitale qui est énergie, à l'état pur, énergie créatrice, énergie positive, bonne énergie. Réprimer sa propre sexualité, ou celle d’autrui, peut mener à de graves problèmes psycho-somatiques.
Ici ,[une fois n’est pas coutume], je vais exposer mon cas personnel : j’aurais dû me mettre en couple à l'âge de 14 ou 15 ans. Mais étant né dans une famille aisée, bourgeoise, catholique par surcroît, mes parents ont sciemment condamné ma relation débutante : je suis tombé amoureux d’une jeune fille de 16 ans lorsque j’en avais 14, durant l’été 1966. Malheureusement, les vacances finies, chacun est rentré « à la maison ». je n’ai jamais revu cette fille. je n’en ai conservé qu’une lettre et une petite photo en noir et blanc. Mes parents m’ont empêché de la revoir. Parce que, pensaient-ils, elle n’était pas assez bien pour moi, qu’elle venait d’une famille d'ouvriers, et puis j’avais des études à faire, rentrer en 3°, enfermé dans un boîte de curés en plus. je leur en ai voulu, à mes parents, mais maintenant ça y est, j’ai digéré la chose. Mais cette cicatrice a été vraiment très difficile à guérir. A bas les divisions sociales et autres, qui divisent les êtres humains. Et vive la mixité sociale, raciale, culturelle.]
Nous avons des instincts contre lesquels il est inutile de lutter : la bataille est perdue d'avance, car l'instinct est plus fort que la volonté, il l'emportera toujours. L'homme est fait pour baiser, et la femme pour se faire baiser - ou encore la femme est faite pour baiser, et l'homme pour se faire baiser. C'est dit crûment, mais c'est ainsi. Dans un couple, s'il n'y a pas de « rapports sexuels », on se sent lésé, on ressent un grande peine, on se sent « incomplet ». Aussi bien la femme que l'homme : il nous manque quelque chose. Si on est célibataire, ou marié, mais avec une femme (ou un homme) qui ne nous aime plus, alors ce n'est pas tous les jours facile.
L'homme et la femme ont des besoins sexuels qu'il leur faut assouvir, sous peine de maladie, de névroses, de psychoses. La soi-disant « libération sexuelle » est loin d'être une réalité. Dans certains pays du monde, la femme est asservie, excisée parfois, réduite à un vulgaire « objet sexuel » servant à satisfaire les plus bas instincts de l'homme, qui se croit supérieur car il a un zizi, un pénis, un gros pénis, qui demande à pénétrer.
Mais attention aux grossesses. Aujourd'hui, nous avons des moyens efficaces de contraception. Une simple capote : ça se trouve partout, c'est pas cher, et ça protège du sida. La contraception n'est pas un crime. Nous sommes presque 8 milliards d'êtres humains sur notre bonne vieille planète Terre. Aussi bonne qu'elle soit, notre Terre a des limites : elle ne pourra pas nourrir 20 milliards d'humains, ou alors seulement une poignée d'individus aisés, pendant que les autres se partageront les restes, s'il y en a, ou bien crèveront de faim et de soif. C'est malheureux à dire, mais c'est comme ça, les spécialistes vous le confirmeront. Faisons des enfants si et seulement si on a les moyens de les nourrir, de les loger, et de les faire grandir comme il faut. Sinon, ce n'est pas la peine. Il auront besoin ne serait-ce que d' eau potable qui est la première nécessité pour vivre.
Revenons à nos moutons (si l'on peut parler ainsi). Il y a différentes façons de faire l'amour, et la bonne façon, c'est de le faire lentement, tendrement, avec des caresses, des baisers , en se préoccupant du plaisir de l'autre, et non de son propre plaisir personnel et égoïste.
Prendre du plaisir contribue à notre équilibre physique autant qu'à notre équilibre psycho-somatique, psychique. C'est une nécessité, et rien de sert d'aller contre. Si on veut qu'un jour prochain notre monde soit celui de l'amour et non celui de la haine. De l'amour avec un grand A. De l'amour sous toutes ses formes. Il nous faut choisir entre :

encore, en matière de sexe, on est divisé par notre orientation sexuelle. D'ailleurs, le mot « sexe » implique une division, par son étymologie. Or, toute division engendre des conflits, des situations conflictuelles qui entraînent de la violence : genre « sale pédé, sale pute ». Nous avons deux jambes, deux bras... et aussi un sexe : un pénis ou un vagin. Nous n'avons pas à le cacher, à en avoir honte, simplement nous sommes faits comme ça, et nous devons nous accepter tels que nous sommes, et non pas tels que nous voudrions être, selon tel ou tel idéal. Nous sommes du concret, du réel - l'idéal n'existe pas, ce n'est qu'une invention de l'homme. On est au 21° siècle, n'est-ce pas ? Sommes-nous encore assez stupide pour ne pas voir tout cela clairement ?
Ni le vagin, ni le pénis n'est sale, ni le cul (encore que...). Ce qui est sale c'est l'idée qui nous a été imposée par notre éducation, notre religion, ou différente source de conditionnement, dont il faut se libérer pour arriver à maturité. Quand allons-nous accepter les orientations sexuelles des autres, et, notre propre orientation sexuelle ? On peut être :

Qui peut porter un jugement là-dessus ? Dieu ? Ou bien qui ? En fait, il n'y a pas de mal à se faire du bien, tant que cela ne blesse pas la ou le partenaire. Au contraire, un bon orgasme, ça remplace des heures de sommeil, ça remplace avantageusement toutes les soi-disant thérapies. Ça calme le cerveau et le cœur, c'est bon pour la circulation sanguine, bref ce n'est que du positif, du bonheur en quelque sorte. Ceci n'est pas une négation de la morale, non, pas du tout, c'est simplement la constatation de « ce qui est ».
Le sexe n’est pas sale. Ce qui est sale, c’est la fausse idée que l’on peut s’en faire, intellectuellement, dans sa tête. D’ailleurs, aucune partie du corps n’est sale, même pas l’anus. Simplement, un beau visage est plus agréable à regarder qu’un beau cul, ou qu’une belle paire de nichons. je m’excuse de parler ainsi, mais le corps humain est sacré : c’est le temple qui acceuille un esprit, une âme, un Homme ou une Femme. Et ce temple, il vaut mieux le respecter car nous n’en aurons pas d’autre d’ici à la fin de notre vie. Le respecter, être en harmonie avec lui, et par là même, être en harmonie avec toutes les autres personnes de notre entourage, ou lointaines,, et avec les arbres, les océans, les montagnes, bref, avec le « tout », pour ne faire qu’un.
Revenons au chapitre que l’on est en train d’examiner. Alors prenons un exemple : on est, par exemple, visiteur médical, on est en voyage, loin de la maison, et on ne veut pas d'amour à deux balles avec une prostituée (ou on n'en a pas les moyens), eh bien il reste la masturbation. Pour l'agrémenter, on peut s'acheter un magazine, ça coûte moins cher qu'une ou un prostitué(e), et ça calme tout autant. L'important, c'est de ne pas en avoir honte. Et ça, ça dépend de vous. Si vous n'êtes pas trop fier, alors vous ne devriez pas ressentir de honte. Si vous n'avez que des pensées positives pendant l'acte de masturbation, ou pas de pensées du tout, à part des fantasmes. Car les fantasmes ne sont pas des pensées : ce sont des prises de conscience, des connexions avec des images qui sont gravées dans notre cerveau (pour une femme, ce sera un bel homme, radieux, fort et beau – et pour un homme, ce sera une belle femme, avec des formes généreuses), par exemple.

Chapitre 3 – Santé mentale, physiologique et énergétique

Toute limitation de l’esprit, fût-elle extérieure ou intérieure, entraîne irrémédiablement l’apparition de couches inconscientes dans le cerveau humain. Et, par conséquent, toute limitation de l’esprit entraîne un conflit intérieur. Ce conflit est insidieux : il ne se verra pas tout de suite, mais après 5, 10, voire 30 ou 40 ans d’existence.
Voici quelques exemples de « limitation de l’esprit » :

Un esprit totalement libre possède un cerveau dans lequel n’existe aucune forme d’inconscient. Au cours de la journée, une personne possédant un tel cerveau, quand elle agit, verra tous les cas où elle aura fait cette action. Cela n’est pas facile à comprendre, cependant, c’est ainsi.
Les couches inconscientes sont autant de blessures infligées par la vie. Elles encombrent le cerveau, et l’empêchent de fonctionner correctement. Car le cerveau est un organe qui fonctionne à merveille, doté d’une mémoire dont on ne peut imaginer la capacité. On a essayé de « copier » le cerveau, en créant des machines (ordinateurs, robots, etc…) toujours plus performantes. Mais on n’ arrivera jamais à créer un « cerveau » aussi puissant et subtil que l’est le cerveau humain.

Chapitre 4 – Penser sainement et positivement

Il y a soi, et son émotivité. Soi, et sa sensitivité, comme disait le grand sage indien J. Krishnamurti. Il convient de maîtriser son émotivité si l’on veut être capable de penser (et d’agir) sainement, et d’une façon positive, créative.
Si l’on veut éviter d’aller tout droit vers un monde inhumain, un monde de robots (le monde en est déjà plein : les robots informatique.
Il est temps de se prendre en main afin de penser sainement. Mais il faut faire vite car il y a urgence ! Albert Einstein avait raison quand il disait que la bêtise l’emporterait sur la raison.
Ce que les psychologues ont coutume d’appeler « l’inconscient », n’est en fait, qu’une couche de la conscience (conscience étant pris au sens de mémoire personnelle) fabriquée, élaborée, par nos pensées, bonnes ou mauvaises, et également par des agents extérieurs : des « expériences » personnelles, des victoires que l’on a pu avoir, et aussi des échecs ou des agressions extérieures.

Chapitre 5 – S'accepter tel que l'on est

Afin de s’accepter tel que l’on est, il convient tout d’abord d’apprendre à se connaître. Regarder en soi quels sont nos penchants, par exemple. On peut avoir un penchant pour l’alcool, pour les sexe, pour les drogues, pour les bonnes tables. Il s’agit simplement de constater que l’on a tel ou tel penchant, sans le condamner, car si ou le condamne, si on le réprime, il finira toujours par nous rattraper, d’une manière ou d’une autre. Si l’on réprime un penchant, il va se produire une division en nous : d’un côté, il va y avoir le penchant lui-même, et de l’autre côté celui qui nie ce penchant.
Par exemple, on est alcoolique. Dès le matin, on ne peut s’empêcher de boire son verre de vin. On boit trop, en trop grande quantité. Si l’on veut mettre fin à ce penchant, parce qu'on se rend compte que ce n’est pas bon pour la santé, il faut commencer par l’accepter. Accepter le fait que l’on est alcoolique, que l’on est accro à l’alcool. C’est le seul moyen de s’en sortir : constater le fait, et faire en sorte de s’en sortir. Par exemple, on pourra faire une cure de désintoxication. Il y a des endroits pour ça. Il y a des spécialistes de l'addictologie, qui peuvent nous aider à nous affranchir totalement de notre addiction à l’alcool. C’est une simple décision à prendre, une résolution comme on dit aussi. Si la décision d’arrêter de boire est prise, alors un grand pas est déjà franchi dans le processus de guérison.

Chapitre 6 – Consommer moins

Par exemple, supposons que vous ayez une voiture. Il y a plusieurs façons de conduire votre voiture :
la mauvaise façon, c’est une conduite brutale, agressive. Vous roulez à toute vitesse, en prenant de gros risques, pour vous, et pour vos passagers. Vous accélérez comme un malade dès que le feu passe au vert, parce que vous voulez « être le premier, le plus fort ». Puis vous freinez comme un malade lorsque le feu passe au rouge. Vous perdez ainsi une précieuse quantité d’énergie cinétique, qui s’en va en chaleur, sans compter les débris de vos patins et plaques de freins, qui viennent polluer l’atmosphère. Une F1 consomme plus de 42 litres de carburant aux 100 km (si je ne me trompe pas), deux ou trois trains de pneus, et peut-être autant de plaquettes de frein et de disques...
la bonne façon, c’est une conduite cool, décontractée. Vous êtes bien calme au volant, et bien concentré sur la route, les obstacles, les passants, les voitures qui viennent de gauche ou de droite, qui vous précèdent ou qui vous croisent. Vous anticipez votre conduite. Vous roulez à bas régime, afin d’économiser le moteur et le carburant, afin de polluer moins. Vous utilisez au mieux votre énergie cinétique (E = ½ mv²). Vous ne gaspillez pas un iota d’énergie. C’est une conduite intelligente et raisonnée : la planète est assez polluée comme ça. Alors laissons la respirer.
Il en va de même avec l’électricité, l’eau, le gaz : économie, économie… L’énergie coûte cher, elle nécessite des centrales dont certaines sont nucléaires. Ces centrales peuvent se révéler extrêmement dangereuses : on l’a vu à Tchernobyl, et au Japon aussi, à Fukushima.
Il y a également des dizaines de milliers de serveurs informatiques (et là je fais mon mea-culpa moi-même, qui suis boulimique d’informations émanant de serveurs) qui contribuent à faire monter la température de la planète, à cause des systèmes de refroidissement qu’ils utilisent.
En matière d’informatique, il y a des dizaines de millions d’ordinateurs de bureau à travers le monde. Et ils sont bien [je dirais] au moins 96 % à utiliser le même système d’exploitation Windows ®. Un système rapide, certes, mais non moins consommateur d’énergie. On arrive dans un monde où c’est presque la « machine » qui prend le dessus sur l’homme. Des milliers de robots scrutent tout ce qui se passe sur le web. Vous ne me croyez pas ? Eh bien essayez d’écouter les bruits que font les différents organes de votre ordinateur, si tant est que vous puissiez les entendre : le disque dur est sollicité en permanence, sa tête de lecture scrute tout votre espace mémoire, j’oserais même dire, vous espionne en permanence. Afin de vous inonder de publicités ciblées, parce que vous avez fait une recherche sur internet, avec tel ou tel mot clé. Oui je l’affirme, des géants de l'informatique nous espionnent, violent notre vie privée, ce qui nous est le plus cher. Alors qu’existent des solutions alternatives comme Mac OS, et surtout LINUX, avec ses différentes « distributions », comme Ubuntu, par exemple. Linux relève du monde du logiciel libre, et respectueux de l’environnement. Là, pas de virus. Bien sûr, on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre : Linux est moins rapide que Windows ®, encore que… Essayez Debian, et vous serez stupéfait ! Les systèmes d’exploitation basés sur Linux gèrent mieux la mémoire de l’ordinateur. Avec Linux, pas besoin d’avoir un ordinateur hyper-puissant. Non. Linux tourne sur de vieilles machines qui ont plus de 20 ans (si on a réussi à les conserver en bon état). Ubuntu, c’est l’informatique GRATUITE pour le plus grand nombre d' usages domestiques, comme lire / écrire des courriels, visionner et stocker des photos, des documents au format pdf. Avec Ubuntu, nul n’est besoin d’ajouter des gadgets comme des anti-virus, nul besoin d’ajouter des applications supplémentaires dans 80 % des cas. Vous avez tout : LibreOffice pour créer / consulter des documents, faire des tableaux (même complexes), faire des « présentations », des dessins, et que sais-je encore. Vous avez un lecteur pdf natif : inutile d’ajouter Adobe Reader. Vous avez, ce que n’a pas Windows ®, un outil pour faire des captures d’écran, très utile lorsque l’on veut expliquer des choses techniques à quelqu’un : une bonne image parle plus que des dizaines de mots. L’image, c’est du concret - alors que les mots sont du domaine de l'abstrait, et par conséquent, ne sont pas aussi bien compris. Essayez d’écouter un ordinateur de bureau, avec un bon vieux disque dur, et vous constaterez qu’il est quasiment silencieux. Là se trouve la différence entre le monde commercial représenté par Windows ®, et le monde libre, représenté par Linux, créé par des milliers de contributeurs bénévoles, avec amour, et avec souci d’arriver à une sorte de perfection. Maintenant, libre à vous d’utiliser l’un ou l’autre de ces systèmes d’exploitation (ou OS qui vient de l’anglais Operating System)... Enfin, quand je dis « libre à vous », je m’avance un peu parce que n’avez-vous jamais essayé d’acheter un ordinateur complètement « vierge », où aucun système d’exploitation n’est installé ? Essayez, et vous verrez que ce n’est pas aussi facile que ça en a l’air. Car les « puissants » écrasent leur concurrence éventuelle, ils les étouffent afin de préserver leurs intérêts financiers, et de rester riche, ultra-riches parfois. Leur fortune étant prélevée sur des millions d’utilisateurs de PCs divers, qui n’ont guère le choix, les pauvres, ils prennent ce qu’on leur propose. Et la plupart du temps, les machines sont même conçues pour tomber en panne au bout d’un certain temps, pour que les gens soient obligés de changer de machine plus souvent, et, au final, pour gagner plus d’argent. On en arrive à la « société de consommation ». On nous pousse à consommer de plus en plus de choses inutiles, voire nuisibles pour notre équilibre et notre santé physique et mentale. Il existe encore, de par le monde, des sociétés dites « primitives », du côté de l’Afrique, par exemple. Eh bien dans ces sociétés-là, tout va pour le mieux. On sait « se débrouiller » avec ce que l’on a. On est « auto-suffisant ». On vit en harmonie avec tous les membres de la tribu, et on vit en harmonie avec les animaux, et on vit en harmonie avec Dame Nature. La nature est sacrée. On respecte une certaine ligne de vie garante d’un épanouissement total des hommes (et des femmes) de la tribu. On sait maîtriser les éléments, ou s’adapter à eux. La Terre, l’Eau, le Feu, l’Air, et la Quintessence. On vit dix mille fois mieux que les sois-disants « civilisés », et on ne pollue absolument pas notre belle Planète. Certes, on n’a pas de télés, et de choses comme ça, mais, en revanche, on est libre et heureux de vivre, en pleine santé. On sait soigner les blessures et les maladies avec des herbes ou des racines. On se nourrit bien, on dort bien. On n’a pas de soucis. Simplement on vit, on vit dans l’instant, parce que c’est là que se trouve la vraie vie.
Mais, revenons à nos moutons, ne nous égarons pas trop longtemps : heureusement, il reste des énergies dites « propres » pour les pays « industriels », qui en consomment beaucoup :

Les centrales thermiques rejettent beaucoup de CO², mais malheureusement, il est difficile de s’en passer dans certaines régions, ou dans certains pays producteurs de charbon.

Chapitre 7 – À propos des religions

Ni dieu, ni le diable n’existent tangiblement : ils ne sont que des inventions, des projections, de l’esprit humain limité, qui a peur, et qui veut projeter sa peur sur un dieu, ou un diable, qui lui sert d’exutoire. L’esprit humain veut toujours tout expliquer, il se croit plus malin, plus intelligent, alors qu’il y a des choses que l’on ne peut pas expliquer. Comme par exemple pourquoi la Terre tourne autour du Soleil ? Pourquoi ? Eh bien c’est comme ça, et c’est tout. On ne peut pas l’expliquer. Pourquoi elle met 365 jours (environ) pour faire un tout complet ? Pourquoi ? Eh bien c’est comme ça, et c’est tout. Cela impose le respect, le respect pour cette belle galaxie dans laquelle on a la chance de vivre. Le respect pour notre système solaire, et surtout pour notre planète bleue, exceptionnelle de beauté, de ressources, de diversité. Pourquoi un jour, un homme croise une femme (ou une femme croise un homme) et se dit « c’est la femme de ma vie », ou bien « ce sera l’homme de ma vie ». « Tomber » amoureux, ça existe, et c’est également inexplicable, cette attirance soudaine d’un homme vers une femme ou inversement. C’est une sorte de lien qui se tisse entre deux êtres humains qui se plaisent l’un à l’autre. Les religions ont peut-être un bon côté, mais elles sont, ou peuvent être, un facteur de division entre les humains, comme le sont les innombrables langues et dialectes, les innombrables nationalités. Quand on ne peut pas se comprendre, communiquer normalement, il se forme des clans, des nations, des états, et cela engendre de nouvelles divisions. Hors, les divisions sont synonyme de conflits. Conflits religieux, raciaux, sociaux, etc… Dans la religion catholique (qui m’a été enseignée), on a trouvé un bouc-émissaire en la personne de Jésus Christ : on lui a fait porter le fardeau, le pauvre, on l’a torturé d’une façon atroce et abominable. Restent encore des « cadavres » de lui, cloués sur leurs croix, un peu partout dans les pays « chrétiens ». On lui a fait « porter le chapeau », comme ça, on est tranquille soi même, quand on sait que c’est lui qui a été torturé « pour nous sauver ». A-t-on pensé à lui ?
Quand on voit ce qui s’est passé avec « la traite des noirs », les massacres qui ont été commis dans certains pays d’Amérique, sous couvert de la religion, on a envie de gerber. Mais les Africains vont bientôt se réveiller, et ils montreront ce qu’ils sont : de braves gens qui ont trop souffert, qui ne méritaient pas ça. Tous les opprimés vont se réveiller car le droit de vivre n’est pas réservé à une élite. Non, il est réservé à tous les habitants de la planète Terre. Des fortunes se sont faites par l’exploitation de milliers d’êtres humains, à qui l’on ne donne parfois qu’un bol de riz par jour, et qui sont logés dans des sortes de « tiroirs ». Celà ne durera certainement pas longtemps. Quand on en a vraiment assez, on se révolte, parce que cela devient insupportable, et là, attention aux pots cassés ! L’homme moderne, avec tout son orgueil, toute sa vanité, devrait avoir honte de lui. Il croit tout savoir, hors il ne sait rien, ou presque rien. Il ne sait pas ce qu'est une goutte d’eau sur une rose, le matin au réveil. Non, il a tout le temps la tête sur son « portable », moi le premier, je l’avoue. Il est pris dans ses pensées qui lui tournent continuellement dans la tête, sans même qu’il s’en rende compte.
En fait, la religion, c’est la quête d’un état d’esprit totalement exempt de toute peur, de toute division, un état créatif à l'extrême. On peut appeler cet état « l’état d’éveil », ou encore « le lâcher-prise ». l’écrivain américain Henry Miller l’a évoqué dans ses « tropiques », livres qui ont été interdits aux USA lors de leur parution. Il a notamment écrit « la crucifixion en rose ». Bernard Moitessier, grand navigateur, a certainement connu cet état lorsqu’il a décidé de ne pas retourner en Europe alors qu’il venait de boucler un tour du monde en solitaire sur un voilier de 12 mètres. Dans cet état, « état d’éveil », le temps n’existe plus, il n’y a plus que l’éternel présent. Seul le moment présent compte parce que le reste n’existe pas, ce n’est qu’une illusion de l’esprit. Ce qui ne veut pas dire que le passé n’existe plus. Non, le passé est toujours présent, mais sous forme de « mémoire vive », par analogie avec la mémoire RAM d’un ordinateur. Par exemple, vous êtes tranquillement assis à une terrasse et vous buvez une bière. Peu importe l’endroit où vous vous trouvez. Eh bien vont vous venir à l’esprit toutes les fois où vous avez bu une bière auparavant, sans aucun effort intellectuel. Ceci étant, le réseau des « habitudes » sera complètement, et définitivement, balayé. Les habitudes : la répétition « mécanique » d’actions, telle que par exemple prendre son petit déjeuné le matin. Les bonnes et les « mauvaises » habitudes ne seront que du passé, et ne viendront plus perturber l’action qui prend place dans le présent. Cette action sera « totale », dans le sens où une action commencée sera menée jusqu’à sa fin, même s’il faut un mois ou une année pour y parvenir. Par exemple, on se propose de ranger son garage : il y a un début de l’action de ranger son garage (on commence [par exemple] à retirer les cartons vides amassés depuis des années). Et il y a une fin : par exemple, à la fin de cette action, on va balayer le sol pour enlever toute la sciure, les copeaux, qu’on a laissés par terre en bricolant. Une action peut durer 3 minutes : l’action de se brosser les dents, par exemple. Elle peut aussi durer 2 ou 3 ans : l’action de construire un bateau, Accéder à « l’état d’éveil » n’est pas une expérience facile, loin de là. Elle exige une longue expérience de la vie, et un courage hors du commun, si celui qui se trouve dans cet état veut bien l’accepter, et s’il réussit à s’en sortir vivant. Cela peut engendrer des souffrances insupportables. Ce que les psychologues appellent le « moi » n’existe plus. Il n’y a plus que le « soi », un état de fusion avec le présent, la réalité au sens le plus profond qui soit, en harmonie avec le milieu ambiant, à l’écoute des autres et de soi-même. Bref, on est complètement connecté au présent et à notre environnement proche (ce qui est le propre des philosophies ZEN). C’est très simple, mais très difficile à comprendre et à expliquer. D’ailleurs, il n’est pas possible de comprendre cet état, intellectuellement parlant. Ou du moins il n’est pas possible d’expliquer cet état avec des mots. Les mots sont trop limités, et ils peuvent bien souvent être mal interprétés, s’ils sont mal compris. Cela ne relève pas de la raison. Par contre, s’il est impossible de le comprendre, de l’expliquer, il est par ailleurs possible à tout un chacun d’atteindre cet état en menant une vie adéquate. Plus simple est la vie que l’on mène, et plus simple sera l’accès à cet « état d’éveil ». La religion catholique dit d’ailleurs à ce sujet : heureux les simples d’esprit, le « ciel » leur est acquis. Ce qui est vrai, du moins, à mon sens.
L’homme possède un penchant destructeur et un penchant constructeur. La clé de l’équilibre (nécessaire pour accéder à l'état d’éveil ) est de trouver le juste milieu entre ces deux penchants, de réussir à placer le « curseur au milieu ». Cet équilibre est nécessaire à la « prise de conscience du [soi] ». Aucune analyse ne peut faire parvenir quiconque à cet état, car l’analyse ne fait que « découper » en morceaux, donc fractionner. Non, c’est un état SYNTHÉTIQUE. On fait la synthèse du « moi », sans en rejeter aucun fragment, fût-il microscopique. Car si l’on rejette un segment (dit autrement : une partie de notre mémoire [qui s’étends d’aujourd’hui à la date de notre naissance, voire de notre conception - un ovule fécondé par un spermatozoïde]), il finira toujours par refaire surface un jour ou l’autre, et il faudra bien l’intégrer à notre expérience personnelle. Si on le rejette encore, peuvent arriver des problèmes psychologiques de toutes sortes. Où en sont nos connaissances à ce sujet ? Laissons le soin aux spécialistes de répondre.
La vie n’est pas toujours comme un long fleuve tranquille. Elle peut l’être si nous sommes assez fort intérieurement, et si nous manifestons de l’amour, de l’humilité, de la tendresse, et aussi de la compassion. L’amour est la vraie valeur du monde des humains. Sans amour, il n’y a rien qui vaille la peine de vivre. Amour des autres, sans aucune différenciation - mais aussi amour de soi. On est ce que l’on est. Il nous appartient de partir à la découverte de nous même, avant même de pouvoir aimer correctement le reste de l’humanité dont nous sommes un infime maillon. Mais un maillon quand même. L’amour qui « donne » à l’autre, qui fait du bien à l’autre, qui lui donne de la joie. Quand on aime de cette façon, on ne demande rien pour soi, et finalement, on va recevoir, réciproquement, de l’amour de la part des autres, inévitablement, un jour ou l’autre. Car l’amour laisse ses traces, ses traces de joie et de bonheur partagés. « Aimez-vous les uns les autres » disait Jésus Christ. Il n’avait pas tort.
Une « bonne » religion procure une certaine « puissance » à celui qui la pratique.
Aimer exige beaucoup de courage. On a peur de passer pour une « lavette », pour une « mauviette », pour un « sentimental » - si on est un homme mâle. En fait, cela est dû à de la non-compréhension de la part des autres, voire de la jalousie. Le modèle du « macho » est ancré dans la tête de beaucoup de gens, le modèle du « mâle » dominateur, agressif. Dans l’ amour véritable, il n’y a pas de « dominateur », et de « dominé(e) », tout ça, c’est du vent. Il y a une fusion entre celui (ou celle) qui aime et celui (ou celle) qui reçoit cet amour, il y a un échange qui peut procurer une joie profonde à l’un(e) et à l’autre, ou tout simplement un frisson. Oser dire « je t’aime » à quelqu’un, quand on est un homme, sincèrement et avec désintéressement, n’est pas si facile qu’on pourrait bien le croire. Ce n’est pas du tout une affaire de sexe. Le monde occidental est obsédé par le sexe. Avant toute chose, cela se passe dans la tête, au niveau des « étages supérieurs » de notre conscience, et non pas en dessous de la ceinture, comme peuvent le penser de nombreuses personnes. Aimer, ça peut se résumer à donner de la tendresse, avant tout, à donner des signes de reconnaissances. Ça commence par un « Comment ça va aujourd’hui ? », et puis par un « pas mal, et toi ? ». C’est compatir, donner une pièce au pauvre type qui est assis dans la rue, ou dans les couloirs du métro, perdu dans ce monde cruel et sans pitié pour celui qui est « faible ». Le lion saute sur la gazelle, mais ce n’est pas pour lui faire du mal, c’est juste pour la manger. Ne riez pas ! Ne mangez-vous pas de viande ? Il a bien fallu tuer l’animal qui vous procure cette viande, et peut-être dans des conditions atroces. La gazelle a une chance de s’en sortir vivante, si elle court assez vite, alors que l’animal dont on consomme la viande, lui, ne l’a pas parce qu’il a été élevé pour ça, et qu’il n’échappera pas à l’abattoir.
En matière de religion « organisée », il peut se révéler dangereux de se limiter à telle ou telle religion particulière, dire « la mienne est la bonne » et « la tienne de l’est pas » : elles sont pratiquement toutes fondées sur les mêmes valeurs : amour, tolérance, respect d’autrui pour ce qu’il est, et non pas pour celui que l’on voudrait qu’il soit, acceptation de « ce qui est (comme l’a dit J. Krishnamurti), tel qu’il est ». On l’a vu par le passé : toutes ces guerres de religion. À l’avis de celui qui est en train d’écrire ces lignes : il convient de respecter la religion d’autrui, même si on ne la comprend pas bien, et surtout, de ne pas la « juger », selon tel ou tel critère, principe quelconque. Chacun est encore libre de penser comme il le veut, n’est-ce pas ? Il faut de l’espoir pour s’en sortir. Sans espoir, on est mal parti !

Chapitre 8 – Morale et civisme

On ne peut pas se passer d'une certaine morale. Pour vivre en société, il y a des choses que l'on ne doit pas faire et des choses que l'on a le droit de faire. Parmi les choses que l'on ne doit pas faire, il y a, me semble-t-il : On ne doit pas tuer son prochain, pour quelque raison que ce soit : que ce soit par vengeance, par goût du sang, par barbarie, ou encore par obéissance à un ordre quelconque émanant de telle ou telle autorité. On doit respecter la Nature, ne pas la polluer, ne pas la surexploiter – respecter la terre que nous cultivons : elle donnera ce qu'elle donnera, mais ni plus, ni moins. On doit respecter autrui quel que soit son origine, son rang social, sa race, sa langue maternelle, la couleur de sa peau, son orientation sexuelle. On ne doit pas voler ce que l'on n'a pas mérité – de cette manière, on ne manquera de rien. On doit respecter les océans car c'est de là que vient la vie, et qu'elle y retournera si la mer continue d'envahir les continents - ne pas faire de surpêche, laisser aux espèces le temps de se reproduire sous peine de voir leur disparition pure et simple.
On doit respecter la femme de son (ou de ses) ami(s) ou la mari de son (ou de ses) amie(s). ATTENTION ! ceci n’est qu’un essai, qui n’engage que celui qui est en train d’écrire ces lignes. Pour ce qui est du civisme, on est conscients que l'on vit en société. Un individu isolé n'est rien, ou du moins pas grand-chose. Alors qu'un individu qui est intégré à une société participe au bien-être de cette société, et par là même, au bien-être du monde entier. Le civisme, qu'est-ce que c'est ? En voici un exemple concret : mon voisin, qui a un chien, le sort tous les matins pour qu'il puisse faire ses besoins. Eh bien, ce matin, son chien est venu faire de grosses crottes devant mon garage. Il a tout simplement pris un sac et ramassé toutes les crottes. Ça, c'est du civisme, c'est du respect d'autrui, c'est de la bienveillance envers autrui. Tout le reste ne sont que des balivernes. La télé, les journaux, la radio nous informent sur ce qui se passe dans la société. Mais bien souvent les médias sont conditionnés par des intérêts privés, et ils délivrent des informations dont la véracité est à mettre en doute. D'ailleurs, toute vérité n'est pas bonne à dire.

Chapitre 9 – Sport et développement personnel

Voici un bon exutoire à nos soucis quotidiens : le sport. On peut faire du sport tout simplement en marchant dans la rue. La marche ou toute activité sportive, est nécessaire au bon fonctionnement de notre corps physique. Nous avons cette chance extraordinaire d'avoir un corps parfait, du moins si l'on n'est pas atteint par telle ou telle maladie qui peut « entamer » la santé. Ce corps, nous n'en aurons pas d'autre jusqu'à la fin de notre vie. Prendre soin de son corps est essentiel si l'on veut mener une vie paisible, et pleine de joies diverses. Le grand favori, comme sport, c’est bien le football, vu les sommes faramineuses que touchent les vedettes de ce sport. C’est un beau sport, un sport d’équipe, largement retransmi par les chaînes de télévision du monde entier, même en Asie, maintenant. Et puis, il ne faut pas oublier les commentaires à la radio, des fois, on se marre rien qu'à les entendre. Des reporters exceptionnels tels que Léon Zitrone, Eugène Saccomano, par le passé. Outre la santé physique, la santé psychologique est nécessaire si l'on veut bien vivre. En cas de problème quelconque, il faut exprimer le problème, s'extérioriser. Pour ce faire, on peut, bien sûr, consulter un psychologue. Mais le psychologue est lui-même plein de problèmes qu'il n'a peut-être pas su résoudre, il est conditionné par telle ou telle théorie (Freud, Jung, etc...). Mais il ne sait pas que l'esprit humain est bien trop vaste pour se faire cataloguer dans une quelconque théorie. Il peut aussi être imbu de sa personne, se croire au-dessus des autres parce qu'il a fait de longues études pour en arriver là où il est. Et en plus, tout le monde n'a pas les moyens d'aller voir un psychologue, un psychiatre, un « analyste ». Une bonne conversation avec une personne censée vaut mieux que n'importe quelle consultation. Une conversation franche, où ni l'un ni l'autre des interlocuteurs ne prend parti. Il existe une grande qualité de l'esprit de celui qui sait écouter son prochain. Écouter tout simplement, sans apporter aucun jugement d'aucune sorte. Des fois, ça fait mal, car la personne que vous avez en face de vous peut vous « cracher » tout son venin, toutes ses tripes. Mais après cela, le calme revient. Le calme revient toujours après la tempête car la tempête est toujours remplacée par du beau temps. Il suffit d'attendre le temps nécessaire pour que cela se produise.

Chapitre 10 – Bonne éducation des enfants

Avant de leur apprendre les langues, les sciences naturelles, la physique, la chimie, le calcul et les mathématiques, il serait bon d'enseigner aux enfants tout simplement la vie. De leur apprendre et de les inciter à se connaître eux-mêmes. D'ailleurs, ils sont loin d'être ignares, nos enfants, en fait, ils en savent bien souvent plus que nous mêmes, naturellement, ils ont hérité de tout notre passé, et de tout le passé de l'humanité, jusqu'à notre premier ancêtre.
On devrait aussi leur apprendre à prendre du plaisir, plaisir de bien manger, de bien respirer, de bien faire du sport pour le développement harmonieux de leur petit corps qui deviendra grand un jour. Un enfant élevé dans l'amour contribuera à créer un monde meilleur. Un enfant frappé, brutalisé, haï, contribuera à un monde infernal : il sera violent, hors de tout contrôle, malheureux aussi, blessé tout au fond de lui-même.
Faire des enfants, c'est une chose, c'est « l'argent braguette » parfois. Élever un enfant correctement, dans l'amour et non la haine, ou le « laisser aller » , en est une autre. Un enfant a un besoin vital d’amour, surtout venant de la mère, pour s’épanouir correctement. Il a besoin qu’on lui parle, qu’on lui raconte des histoires, qu’on l’aide à bien se tenir à table, le dos bien droit. Son enfance laissera une empreinte indélébile qui le suivra toute sa vie. Alors, il est préférable qu’il acquiesce les bonnes habitudes dès le départ.
Les enfants sont sains, vigoureux, pleins de santé et de vie, pleins de bonne volonté, de bonnes intentions. Ils sont créatifs aussi. Regardez ces dessins qu'ils font, ces jeux qu'ils inventent. En fait, c'est plus d'eux que l'on aurait à apprendre, nous les adultes, ou du moins ceux qui se prétendent comme tels. Car ils sont purs, les enfants, ils ne sont pas bourrés de connaissances accumulées tels que nous nous le sommes. Nous nous croyons intelligents et plein de « sciences », de connaissances, de culture. Mais n'oublions pas que « science sans conscience n'est que ruine de l'âme ». La culture, c'est comme la confiture : moins on en a, plus on l'étale.
Lorsqu'ils sont adolescents, qu'ils ont atteint la maturité sexuelle, on devrait leur apprendre à se faire du bien les uns les autres, et progressivement à faire l'amour. Par exemple former des binômes : une fille et un garçon, et leur apprendre comment bien caresser l'autre, appréhender son corps. Les couples d'enfants ainsi formés changeraient d'une semaine à l'autre, de manière à réduire l'attachement éventuel qu'aurait tel garçon avec telle fille, et de manière aussi à éviter d'isoler un membre de la classe, qui s'en trouverait lésé. On devrait leur apprendre à découvrir le corps de l'autre, à reconnaître les régions de son corps qui sont plus réceptives que d'autres. Cela leur permettra de découvrir leur propre corps, par la même occasion. On pourrait aussi leur apprendre à se concentrer sur leurs cinq sens, à en prendre conscience, concrètement (et non pas intellectuellement) :

Ce serait une sorte de « travaux pratiques », destinés à éveiller nos enfants, à éveiller leur conscience, et ainsi à se « réaliser », à être équilibré, à avoir un esprit sain, dans un corps sain. Car un gramme de pratique vaut mieux qu'une tonne de théories. Quand quelqu'un a faim, vous pouvez lui faire voir tous les menus du monde, avec les plus belles images qui soient; mais celui qui a faim a besoin de nourriture, tout simplement, de nourriture concrète : un bout de pain et une bière, c'est de ça qu'il a besoin.
Ces travaux pratiques pourraient avoir lieu l'après-midi, avec également des activités sportives. On leur ferait pratiquer aussi bien des activités sportives de groupe (foot, basket, hand-ball) que des activités sportives individuelles (saut en hauteur, 100 mètres, lancement du poids, trapèze, gymnastique et aussi yoga pour assouplir leurs articulations). Le but étant de développer leur corps aussi bien que leur esprit.
Tout comme les adultes, les enfants ont des émotions. Les parents devraient regarder attentivement leurs enfants afin de mieux les connaitre, et voir quelle émotion domine chez eux. Connaissant les émotions prépondérantes chez leurs enfants, ils pourront mieux les aider à les canaliser, non pas à les dominer, mais à les intégrer harmonieusement à leur être. Les parents peuvent leur apprendre, dès leur plus jeune âge, à manifester des signes de reconnaissances envers les autres aussi bien qu’envers eux-même, mais sans excès. Par exemple, mon fils (ou ma fille) a eu une bonne note en géographie - et bien il (ou elle) peut s’en féliciter, sans pour autant « se prendre la tête », et dire c’est moi le meilleur, les autres sont tous nuls. Non, cela ne serait pas bon pour eux : le culte de la personnalité.
On pourrait aussi leur apprendre aussi à dire « bonjour, comment ça va » aux voisins, pour entretenir de bonnes relations. Inviter les copains et les copines aux anniversaires, et faire la fête - un bon gâteau, de la bonne musique, et c’est parti : on peut danser pour fêter ça. Happy birthday to you (un p'tit beurre, des touyous - il est pas sérieux, l’écrivain du ouaibe !?!). Et tout le monde en gardera un bon souvenir, à se remémorer les jours de cafards.
Dans les pays aisés, les enfants sont souvent trop « gâtés », alors que dans les pays pauvres, ils n’ont que le strict nécessaire pour vivre, voire meurent de faim. On les aime, les enfants, alors on leur achète des jouets (souvent en plastique). Ce serait peut-être l’occasion, pour les parents, de faire un don à une association humanitaire bien choisie (gare aux arnaques à l’heure actuelle). Voire, pourquoi pas, si vous avez suffisamment de place chez vous, d’adopter un enfant nécessiteux que ses parents ne peuvent même pas nourrir. En Inde, dans les castes inférieures, il arrive que l’on fasse des enfants juste pour les envoyer mendier quelques pièces de monnaie qui profitent aux parents. Des personnes vont jusqu’à la mutilation, afin de s’attirer la pitié (ce n’est même plus de la compassion, à ce stade) des passants. À certains carrefours des grandes villes, des mendiants se précipitent sur votre pare-brise pour le nettoyer, et le nettoyer vite, mais correctement - allez-vous pour autant leur donner une pièce ? Non, la plupart du temps, vous n’ouvrirez même pas votre vitre - et pourtant, ces mendiants s’accrochent afin de survivre dans ce monde moderne, dans la jungle urbaine.
Mais revenons au sujet des jouets. Acheter trop de jouets à un enfant n’est, me semble-t-il, pas une bonne chose (et j’en ai fait personnellement l’expérience). Bien choisir les cadeaux est un bon point de départ : il existe des jouets éducatifs - certainement préférables aux armes en plastique. Il existe des jouets « magiques », comme, par exemple, un cerf-volant, qui peuvent contribuer à éveiller l’enfant, et lui donner un sens du « merveilleux », et en plus, ça leur apprend à jouer avec le vent, à sentir sa force, à deviner sa direction. C’est bon pour l’éveil, tout ça. Des poupées pour les filles qui vont s'entraîner pour quand elles auront un enfant elles-mêmes. Des établis, des marteaux, et des ciseaux à bois pour les garçons, qui vont, pourquoi pas, peut-être devenir menuisiers lorsqu'ils seront grands.


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